La plupart des personnes qui se trouvaient au lac entre le 15 et le 26 septembre 2017 ont entendu parler de la formation d’une prolifération d’algues bleu-vert ou en ont réellement remarqué. Nous avons entendu au hasard des rumeurs selon lesquelles des personnes auraient vu ce qu’elles pensaient être du “pollen doré” flottant sur l’eau au cours de cette période. Ces fleurs étaient très susceptibles.
À l’avenir, de telles proliférations sont malheureusement probables. Un grand merci à Benoit Lachance qui a préparé une présentation sur les cyanobactéries (également connue sous le nom d’algue bleu-vert) – comment le reconnaître, comment le traiter et comment le prévenir.
Diapositives de présentation des cyanobactéries
La protection, dans la mesure où les habitants du lac peuvent le protéger, signifie limiter les éléments nutritifs qui empêchent la croissance des plantes aquatiques de pénétrer dans le lac par les moyens habituels recommandés par L’APLL:
- Assurez-vous que votre fosse septique est à jour et en bon état de fonctionnement.
- Utilisez des produits de nettoyage et de soins personnels écologiques et sans phosphate.
- Protégez les plantes et des arbres le long de votre rivage afin que leurs racines puissent filtrer les éléments nutritifs de l’érosion et s’écouler. Ne coupez ni herbe ni autre végétation dans la bande de rivage protégée.
- Traitez notre précieux et fragile lac aussi doucement que possible.
Détails de la floraison de septembre 2017
Le 15 septembre, quelques riverains de la route du lac Louisa Nord ont signalé d’importantes fleurs colorées de soupe aux pois dans l’eau près du rivage. Les floraisons se sont poursuivies tout au long de ce week-end très chaud, ainsi qu’à Echo Bay et autour de l’île de Hope. Ils semblaient avoir atteint leur apogée le lundi 18 septembre lorsque Claire Ropeleski a pris ces photos du côté nord du lac où, à certains endroits, la couleur de la soupe aux pois atteignait 20 pieds du rivage.
Le même jour, la MRC, via la municipalité de Wentworth, a officiellement averti les résidents par courrier électronique de la prolifération de cyanobactéries dans le lac Louisa et de prendre les précautions appropriées.
Les proliférations sont devenues beaucoup moins denses à compter du mercredi 20 septembre. Cependant, une activité algale importante a persisté le long de ces rivages pendant des jours, ressemblant à des stries vert-or composées de points verts de la taille d’une pellicule s’accumulant le long du rivage et dans les eaux plus profondes.
Nous avons observé que de petites particules de la taille d’une pellicule ou d’une crème de blé apparaissent dans l’eau le matin, leur nombre augmentant au fil de la journée et s’agglomérant sous forme de stries ou de groupements en forme de ficelle.
La couleur verte est devenue plus évidente à mesure que la taille des touffes augmentait. De véritables zones colorées de la soupe aux pois opaques dans l’eau semblaient apparaître vers le milieu ou la fin de l’après-midi. Ils se dissiperaient dans la soirée lorsque la température baisserait. Ces stries ou touffes allongées ont également été observées autour de l’île de Hope et dans certaines parties de la baie du Club. Ils étaient probablement aussi ailleurs, mais tout le lac n’était pas surveillé.
Des efflorescences moins denses ont continué à apparaître sporadiquement pendant le très chaud week-end des 23 et 24 septembre sur certaines rives de la baie du Club, de la baie de Montgomery et de l’île Hope également. Annick Valentine, du canton de Wentworth, a encore trouvé des fleurs, bien que jamais aussi denses que la semaine précédente, le long du lac Louisa Nord le 26 septembre.
L’échantillonnage a été effectué conformément au protocole du laboratoire gouvernemental et envoyé à Québec pour analyse. Nous n’avons pas encore entendu les résultats de cet échantillonnage. LLPOA et d’autres attendent actuellement les résultats des tests de laboratoire. Nous nous demandons si le fait que la floraison qui a finalement été échantillonnée produise les mêmes résultats qu’un échantillonnage de la floraison épaisse ressemblant à une soupe de pois aurait été pris la semaine précédente. Connaître le type de cyanobactéries nous donnerait des informations sur le type et l’intensité potentielle des toxines qu’elle est susceptible de produire.
Nous constatons qu’un problème majeur dans ce cas est que le canton n’avait pas de protocole ni de kit d’échantillonnage en place pour faire face à une prolifération aussi importante que celle-ci. Dans le passé, de petites proliférations d’algues bleu-vert ont été signalées de temps en temps. C’est la prolifération la plus importante dont nous nous souvenons de l’APLL.
Selon un article d’Environnement Canada, sur lequel un lien est fourni ci-dessous, les cyanobactéries ne sont pas techniquement des algues même si elles s’appellent des algues bleu-vert. C’est un type de bactérie qui utilise la chlorophylle et qui est un organisme naturel qui vit dans des lacs comme le nôtre. Le problème se pose quand il devient trop abondant. Des fleurs peuvent alors apparaître. Les sous-produits des fleurs peuvent être des toxines qui rendent l’eau dangereuse pour boire et nager.
Lire l’article complet d’Environnement Canada sur les CyanoBactéries
Les cyanobactéries se développent avec des nutriments tels que le phosphate. Les fleurs sont plus susceptibles dans l’eau chaude. Vous vous souvenez peut-être de la chaleur inhabituelle de ces mois de septembre, les températures de mi-journée ayant parfois atteint 30 ° C. Melanie Laniel, biologiste du Centre régional de l’environnement des Laurentides, a déclaré dans un courriel récent adressé à l’APLL:
“J’ai été informé des récents blooms de cyanobactéries au lac Louisa. Je crois qu’avec tous les bouleversements météo que nous vivons, ce genre d’événement exceptionnel sera malheureusement de plus et plus fréquent dans les années à venir. D’où l’importance d’adopter de bonnes pratiques en bordure du lac Louisa afin de renforcer sa protection.”
Si vous avez des questions, des photos ou des observations concernant la prolifération de cyanobactéries sur le lac, veuillez contacter l’APLL.